Autant de pays, que de musiques… souvent nées sous l’influence d’un autre peuple, mais toujours dans un esprit festif ou de rébellion, découvrons sans attendre quelques musiques du monde et leur histoire !

Voici donc un extrait du patrimoine musical mondial. Vous découvrirez ou redécouvrirez des musiques, des danses et des instruments typiques de l’Australie, du Mexique, de l’Angleterre, du Brésil, des Etats-Unis et de l’Espagne !

En espérant que cet article attisera votre curiosité pour découvrir encore d’autres musiques du monde !

 

Australie : le Didjeridoo

 

Le Didjeridoo ? Vous avez déjà dû entendre ce son mais connaissez-vous l’histoire de cet instrument ?

À l’origine, cet instrument est joué par les Aborigènes du Nord de l’Australie, son usage semble très ancien et pourrait remonter de 20 000 ans à 60 000 ans. Le Didjeridoo est une trompe en bois. Plus précisément c’est une branche d’arbre creuse. Cela peut être de l’eucalyptus, du gommier, de l’acacia, ou du bambou. Les Didjeridoo australiens sont entièrement l’œuvre de la nature puisque la cavité intérieure a été rongée par les termites. Une seule modification est faite au niveau de l’embout : il est recouvert de cire, en principe de la cire d’abeille.

L’instrument émet un son étrange et vibrant. Il offre des opportunités de rythmes inouïs, des timbres d’une variété inépuisable, et surtout une musique caverneuse qui semble sortir de la Terre.

Ce sont les aborigènes d’Australie qui ont inventé cette musique pour accompagner des chants lors des fêtes ou des rituels. Cet instrument accompagne encore les danses traditionnelles indigènes, voir une vidéo ici !

 

 

Mexique : les Mariachis et la musique populaire mexicaine

 

La musique qui régnait au Mexique il y a quelques siècles était composée de flûtes, ou de tambours en bois. Elle constituait un élément indispensable à tous les rites sacrés.

L’arrivée du christianisme et des espagnols dans beaucoup de régions apporta de nouveaux instruments : violons, guitares, harpes, et autres instruments à vent. Les musiciens locaux n’ont pas seulement appris à jouer avec mais aussi à les fabriquer, les concevant parfois à partir de leur imagination et perception.

La plupart des spécialistes pense que le mot « mariachi » provient de racines indigènes. Il dériverait du nom du bois avec lequel on fabriquait les planches sur lesquelles on dansait pour accompagner le rythme de la musique locale.

Le plus souvent, un groupe de mariachis traditionnel est constitué de deux trompettistes, deux à quatre violoncellistes reprenant en alternance la mélodie, un guitariste avec une vihuela donnant le rythme. Il y a aussi une à quatre guitares d’accompagnement, et un guitarron, genre de grosse guitare donnant les basses.

Le groupe le plus important de la musique fut les Mariachis Vargas de Tecalitlán. Le président invita ce groupe à jouer de la musique en 1934.

 

 

Angleterre : le Rock !

 

Le Royaume-Uni est bien placé pour recevoir l’influence de la culture américaine. Ils partagent la même langue, et le pays a été exposé à la culture américaine à travers le stationnement de troupes dans le pays pendant la Seconde Guerre mondiale.

C’est dans les années 1950 que le rock ‘n’ roll fait ses prémisses au Royaume-Uni. Le public britannique découvre le rock ‘n’ roll américain à travers les films comme Graine de violence (1955) et Rock Around the Clock (1956). La chanson Rock Around the Clock de Bill Haley & His Comets, présente sur les deux films, arrive en tête des classements de ventes en 1955 et 1956. Et bien sûr d’autres artistes américains comme Elvis Presley, Little Richard et Buddy Holly influencent ce courant en occupant des places fortes.

Dans un premier temps, de jeunes britanniques les copient, puis des artistes plus populaires, tels que Wee Willie Harris et Tommy Steele, font leur apparition. Mais c’est en 1958 que le premier « vrai » morceau de rock ‘n’ roll britannique est produit avec Move It de Cliff Richard. Pendant plusieurs années l’émission Oh Boy révèle Marty Wilde et Adam Faith. En même temps, Billy Fury, Joe Brown et Johnny Kidd & The Pirates, avec Shakin’ All Over notamment, deviennent des standards du rock ‘n’ roll.

 

Bien sûr n’oublions pas un groupe mythique du rock ‘n’ roll britannique : les Beatles ! Ils ont même exporté leurs musiques en Amériques dès les 1964 !

Le rock ‘n’ roll a beaucoup évolué depuis son apparition au Royaume-Uni. Et depuis les années 2000, le rock indépendant britannique connaît une renaissance, qui comme le rock alternatif américain moderne, voit naître des groupes tels que Franz Ferdinand, The Libertines et Bloc Party. Parmi les autres célèbres groupes de rock indépendants, on trouve Editors, The Fratellis, Placebo, The Kooks et Arctic Monkeys.

 

 

Brésil : le Frevo

 

Des couleurs, de la chaleur et du Bruit ! Le Frevo, est un genre musical carnavalesque qui vient du portugais ferver pour ‘bouillir’ et comme son nom l’indique, c’est une danse bouillonnante !

Le frevo est pratiqué par énormément de brésiliens, et son inscription sur la liste du Patrimoine de l’UNESCO en 2012 a été une reconnaissance ultime pour le Brésil.

Plutôt individuels, les danseurs de frevo enchaînent près de 120 mouvements incluant acrobaties et pas de capoeira. Pour rester stables, les danseurs s’aident d’un parapluie aux couleurs des fêtes traditionnelles : rouge, vert, jaune, bleu et blanc. Son origine provient du parapluie qu’utilisaient les gens lors des bagarres entre blocs de carnaval. Son usage est depuis totalement pacifique.

Les origines de la danse remontent au début du 20ème siècle, mais c’est le célèbre danseur de frevo, Nascimento do Passo, qui la rendit populaire dans les années 1950.

Pour voir une démonstration de Frevo, c’est par ici !

 

 

 

Etats-Unis : le Jazz

 

Les origines du jazz résultent d’un mélange culturel et d’un mélange de traditions apportés d’Afrique du XVI au XIX siècle par les esclaves.

A la fin du XIX et au début du XX siècle, au sud des États-Unis, les prémisses du Jazz voient le jour avec les work songs chantés dans les plantations de coton par les esclaves. Ces chants sont considérés comme rustiques, prolétaires et d’assez mauvais renom.

A la toute fin du XIX siècle apparaissent des orchestres de rue dans le quartier de la Nouvelle Orléans à l’époque nommée Storyville. Ils étaient concentrés dans des quartiers de fête où l’alcool et le jeu étaient de rigueur. Ces « brass bands » ou fanfares de rue étaient exclusivement composés de musiciens noirs. Elles se produisaient lors de défilés ou d’événements en extérieur comme des bals ou réunions publiques.

L’origine du premier groupe de jazz de l’histoire ? Charles « Buddy » Bolden (1877 – 1931), c’est en 1895 à Storyville qu’il fonde son orchestre en combinant les styles de l’époque. Bolden va vite créer un nouveau genre de musique en partie improvisé. A ce moment, dans les années 1900 – 1910, cette nouvelle musique ne porte pas encore officiellement le nom de jazz.

Le pianiste et chanteur Jelly Roll Morton fait lui aussi ses débuts de musicien à Storyville avant de partir pour d’autres destinations. Un autre très grand musicien issu de ce quartier, le trompettiste, chanteur, compositeur et chef d’orchestre Louis Armstrong va marquer l’histoire du jazz avec sa voix si particulière et par le fait qu’il contribue largement à l’éclosion du rythme propre au jazz : le swing.

 

 

Espagne : le Flamenco

 

Quand on pense à la musique espagnole, on pense forcément : Flamenco !

En effet, le flamenco est un genre musical et une danse datant du XVIIIe siècle profondément ancré dans la culture espagnole. Ce genre musical a été créé en Andalousie, sur la base d’un folklore populaire issu des diverses cultures de cette région du sud de l’Espagne.

Petite leçon de vocabulaire et de révisions :
À l’origine, le flamenco consistait en un simple « cante » a cappella.
L’expression « Cante » s’applique essentiellement au chant flamenco, car le mot habituel en espagnol pour dire chant est « canto ».
Traditionnelle le nom du flamenco est le « cante jondo » soit « chant profond » et les chanteurs et chanteuses de flamenco sont appelés cantaor ou cantaora.

Ensuite, dans le flamenco il y a les claquements des mains et les percussions.
Les claquements des mains qui accompagnent ce chant s’appellent : palmas. Et les percussions peuvent être faites soit avec les pieds soit avec des castagnettes. La percussion, se fait souvent avec les pieds : le zapateado. Les castagnettes sont encore parfois utilisées.

Parce qu’un vidéo vaut mille mots.. Prenez-en pleins les yeux et les oreilles ici !

 

 

Une chose est sure, durant chaque voyage les musiques locales crées des souvenirs, à chaque pays sa mélodie.. et vous quel sera votre prochaine destination ?
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Astrid, membre de l’équipe VERDIÉ HELLO