En Angleterre, c’est aussi la « paraskevidékatriaphobie ».

En Angleterre, c’est aussi la « paraskevidékatriaphobie ».

C’est comme ça : il existe au minimum un vendredi 13 dans l’année!  D’ailleurs, il y a plus de chance qu’il existe un vendredi 13 qu’un samedi 13. C’est prouvé par les mathématiciens qui ont étudié le calendrier Grégorien.

La phobie du vendredi treize s’appelle la « paraskevidékatriaphobie » et rassurez-vous, nous ne sommes pas les seuls à trembler ce jour-là : dans toute l’Europe, de l’Angleterre à l’Italie, chacun y pense.

Mais savez-vous d’où vient cette superstition ?
Dans le monde chrétien, ce jour est aussi porteur de mauvais présage car il est associé au dernier repas du Christ avec ses 12 apôtres, soit 13 convives à table…
Plus tard, le poète anglais Geoffrey Chaucer* dans son œuvre la plus célèbre –Les Contes de Canterbury fait mention d’un jour de malchance, le vendredi : « And on a Friday fell all this mischance« .

Pour l’Ordre des Templiers, crée à Jérusalem en 1118 et qui s’établit à Malte en 1530, c’est aussi un jour maudit : le Grand Maître de l’Ordre, Jacques De Molay, fut torturé à mort par l’Inquisition le vendredi 13 octobre 1307.

En 1869, dans la biographie de Gioachino Rossini, Henry Sutherland Edwards note : « (…) like so many Italians, he [Rossini] regarded Fridays as an unlucky day and thirteen as an unlucky number « .

Pour entretenir le mythe, il y a eu aussi toute une série de films d’épouvante intitulés « Vendredi 13 » (réalisé par Sean S. Cunningham et écrit par Victor Miller, en 1980).

Mais ce jour-là peut aussi vous porter chance et il vous suffit pour cela de porter un trèfle à quatre feuilles et de jouer au loto !

*Geoffrey Chaucer est un écrivain et poète anglais né entre 1340 et 1345 à Londres.